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A l’intérieur, la tour est divisée en six niveaux, rez-de-chaussée compris. Ils sont séparés par des planchers, renouvelés en 1961.
Le porche ou narthex. Sa paroi orientale est percée d’une arcade surbaissée qui est en fait un arc de décharge.
Le rez-de-chaussée appartiendrait encore à la construction primitive. C’est ainsi qu’à la base, l’épaisseur des murs atteint 1,10 m sur trois côtés. Il est éclairé par une fenêtre percée dans le mur nord à ± 1,80 m du sol. La paroi orientale est percée d’une arcade surbaissée, haute à peine de 2,10 m, donnant accès à l’église à travers une porte vitrée et prenant toute la largeur du porche. C’est en 1976 que cet arc de décharge a été dégagé. Avant cette date, on accédait à la grande nef par une porte rectangulaire.
Bénitier situé à gauche de l’arcade surbaissée. Sa base est un ancien chapiteau roman..
Dans le porche également, un des deux bénitiers (celui de gauche) est remarquable ; il est en pierre bleue. Sa vasque moderne repose sur le fût d’une colonne avec sculpture de style Renaissance des XVIe-XVIIe siècles. La base est un ancien chapiteau roman, à feuilles d’acanthe, du XIIe siècle.
Les pierres tombales des curés Bourdon (mort en 1727) et Poncin (mort en 1762).
Encastrées dans le mur du fond, deux pierres tombales : à droite, celle du curé Bourdon (mort en 1727) portant comme emblème une tête de mort ; à gauche celle du curé Poncin (mort en 1762), dans laquelle sont gravés le calice et l’hostie. Ces deux curés furent enterrés dans le chœur. C’est en 1902-1903 que leurs dalles funéraires ont été placées dans le porche.
Une pierre taillée a été scellée en 1976 dans le mur du narthex, en entrant à droite. Elle nous renseigne ainsi : « Cette église du XIe siècle dédiée à Saint Martin a été restaurée en 1976. R. Mathen, Evêque – R. Seron, Curé – J. Godinache, Bourgmestre ».
L’escalier qui donne accès au 1er étage est en colimaçon. De cette manière, la fenêtre située dans le mur nord est entièrement dégagée.
Au premier étage de la tour, arcade romane donnant autrefois sur la grande nef (bouchée fin du XVIIe siècle).
Au 1er étage, on voit encore une arcade romane dans le côté est donnant autrefois sur la grande nef. Sa largeur à la base est de 3,40 m ; sa hauteur est de 3,63 m. Elle fut probablement bouchée au cours de la reconstruction de la tour à la fin du XVIIe siècle. Doit-on conclure, vu son existence, que le 1er étage abritait une tribune réservée à une famille noble (les seigneurs de Durbuy, par exemple, pour qui l’église de Tohogne a été l’église paroissiale jusqu’en 1611) ?
Au 3e étage, une petite porte percée dans la paroi orientale permet l’accès aux combles de la nef centrale.
Le cinquième étage est réservé aux cloches. La petite date de 1947; elle est dédiée à saint Donat et pèse 730 kg. La grosse date de 1858 ; elle s’appelle Martin et pèse 1.025 kg.
Le 5e étage est réservé aux cloches. La petite cloche pèse 730 kg. Elle a remplacé, en 1947, celle de 1884 qui avait été fêlée. La grosse cloche date de 1858; elle s'appelle Martin et son poids est de 1.025 kg. Son alliage est le même que celui qui entrait dans la composition des cloches du XIIIe siècle, « les meilleures que l’on connût ». L’électrification fut faite en 1947.
La pente de la charpente de la flèche est de 75 à 80°. Les poutres reposent directement sur le faîte des murs, sans l’entremise d’une sablière.
Dernière mise à jour le 11/09/24