Eglise romane de Tohogne

 - Les nefs

 (les trois nefs)

 

Les nefs (les trois nefs).

Les murs sont formés de moellons irréguliers de calcaire, de grès et de « pierres d’avoine ». Il subsiste quelques traces de crépi.

Les murs sont formés de moellons irréguliers de calcaire, de grès et de « pierres d’avoine ». Il subsiste quelques traces de crépi.

Les murs des trois nefs, aux parements très frustes, sont formés de moellons irréguliers de calcaire, de grès et de « pierres d’avoine ». Le mortier utilisé est jaune-blanc très granuleux. C’est un mortier à chaux contenant du sable et une portion de farine de seigle. Tout l’extérieur de l’église fut sans doute recouvert d’un crépi gris-jaune dont il subsiste quelques traces dans bas-côtés.

Bas-côté sud et vaisseau central.

Bas-côté sud et vaisseau central.

Le dispositif actuel des trois nefs remonte à l’origine de l’église. Il se divise en cinq travées identiques, de chaque côté, rythmées par des arcades romanes en plein cintre, s’appuyant sur 5 piliers massifs et une colonne. Deux de ces piliers sont engagés dans la maçonnerie, l’un dans le mur du fond, l’autre dans le mur du chœur. Tous ces piliers, dépourvus de base, furent couronnés (en 1976) d’impostes simples (sur 2 côtés seulement) qui marquent le départ des arcs.

Les cinq travées côté sud sont rythmées par des arcades romanes en plein cintre.

Les cinq travées côté sud sont rythmées par des arcades romanes en plein cintre.

A chaque travée correspond une fenêtre dans la nef haute et dans les bas-côtés.

La longueur totale de la grande nef est de 16,91 m, sa largeur de 6,35 m (piliers non compris), sa hauteur de 9,80 m. La largeur totale des nefs atteint 13,49 m.

Le plafond plat planchéié en chêne et emplacements des fenêtres hautes.

Le plafond plat planchéié en chêne et emplacements des fenêtres hautes.

Le décor architectural est inexistant. On ne découvre pas de chapiteau, ni de pilier sculpté, mais seulement les caractéristiques essentielles de l’art roman : arcs en plein cintre et piliers massifs. Il n’existe pas de voûte en arêtes non plus mais un plafond plat, naguère encore enduit, qui, depuis 1976, a été planchéié en chêne ; il est soutenu par les entraits de la charpente.

En somme, on peut dire que la beauté de notre église réside dans la sobriété de sa ligne architecturale.

Colonne côté sud près du chœur. A l’arrière-plan, absidiole terminant la petite nef.

Colonne côté sud près du chœur. A l’arrière-plan, absidiole terminant la petite nef.

Les angles des piliers carrés furent vifs à l’origine. Ils ont été arrondis à une époque indéterminée. A présent, les angles vifs leur ont été restitués (en 1976). Quant aux deux derniers piliers vers le chœur, ils furent probablement remplacés, en sous-œuvre, par des colonnes au XVIIe siècle.

Parquet vitrifié constitué de planches en hêtre.

Parquet vitrifié constitué de planches en hêtre.

Lors des travaux de restauration, les carreaux de céramique placés, au début du siècle, dans l’allée centrale et le chœur, ainsi que les carreaux de marbre bleu de Dinant, ont été enlevés dans tout le sanctuaire (de manière à permettre le placement des gaines de chauffage et du parquet). En effet, dans la majeure partie de la grande nef, un parquet vitrifié constitué par des planches en hêtre a été placé. Autour de ce parquet et dans les petites nefs, les anciens carreaux gris de calcaire ont été replacés.

Dernière mise à jour le 11/12/24 Dernier élément ajouté Recherche sur le site

EditRegion5 27/05/07