Eglise romane de Tohogne

 - Les nefs

 (le vaisseau central)

 

Les nefs (le vaisseau central).

Baie de la haute nef. A remarquer les claveaux faits de moellons allongés.

Baie de la haute nef. A remarquer les claveaux faits de moellons allongés.

Les murs de la haute nef sont percés de chaque côté de cinq fenêtres, en plein cintre, situées dans l’axe de chaque travée. Elles sont encadrées d’une baie. Le travail très irrégulier de ces arcades dont les claveaux sont faits de moellons allongés nous reporte à la première moitié du XIe siècle.

Les murs gouttereaux furent surhaussés, en 1612, sur une hauteur de deux ou trois assises de moellons calcaire bien taillés, à partir des traces carrées où aboutissent les entraits de la charpente actuelle.

Pierre taillée en forme de couronne.

Pierre taillée en forme de couronne.

La grande nef : le vaisseau central et le chœur.

La grande nef : le vaisseau central et le chœur.

Le vaisseau central vu du chœur.

Le vaisseau central vu du chœur.

Près de la corniche du mur gouttereau nord, à l’extrême ouest, l’observateur attentif peut distinguer une pierre taillée en forme de couronne. Elle fut peut-être placée à cet endroit insolite en 1612, suite au passage dévastateur des Huguenots, en 1568.


Combles de la grande nef.

Combles de la grande nef.

A l’ouest, le faîte de la toiture recoupe le seuil de l’ouïe percée dans la face est de la tour. Sur le versant nord, se découpent deux lucarnes destinées à aérer les combles du vaisseau central.

Dans les combles de la grande nef, les fermes constituées par des pièces de réemploi, sont portées sur 9 entraits reposant sur les murs gouttereaux romans. Entre chaque entrait principal existe une poutre de dimensions égales. La toiture de la nef repose sur une charpente renouvelée en 1612, selon la date gravée deux fois sur le poinçon de la dernière ferme vers l’est. A la droite de ce poinçon, une ouverture sert d’accès aux combles du chœur.

Niche donnant accès naguère au jubé et jadis à la tribune.

Niche donnant accès naguère au jubé et jadis à la tribune.

Dans le vaisseau central, la partie supérieure de la première travée fut occupée par le jubé. Construit en 1838, il a été supprimé lors des derniers travaux de restauration. On y accédait grâce à un escalier accolé au mur ouest du bas-côté nord. Il y conduisait en passant par une niche sise à 3,60 m du sol formée par un évidement pratiqué dans l’épaisseur du mur occidental de la nef. Peut-être fut-elle taillée originellement afin de permettre l’accès à la tribune (et la montée dans la tour) qui aurait existé avant 1680 au 1er étage.

Dernière mise à jour le 11/12/24 Dernier élément ajouté Recherche sur le site

EditRegion5 27/05/07